Editos

J’AIME // JE N’AIME PAS

J’aime les personnes exubérantes mais qui s’expriment toujours avec subtilité, grâce et élégance. J’aime la discrétion, le raffinement, la simplicité, la finesse d’esprit et la sobriété. Je préfère le charme à la beauté parfaite. J’aime le chic, l’esthétique et le classique, toujours mêlés avec bon goût et justesse à un peu de moderne et de contemporain. Je prône un classique universel mais dans le vent ! J’aime les personnes sérieuses qui ont, en plus, le sens de l’humour, ainsi qu’une petite touche de fantaisie et d’auto-dérision. Je n’aime pas les personnes qui en font trop et qui étalent leurs sentiments. Je déteste l’amour dégoulinant, niais et mielleux que je trouve laid et vulgaire, mais j’adore le romantisme et la tendresse. Tout est question de modération, de savoir-faire et de savoir-vivre … J’aime les personnes atypiques, mais pas rebelles ni provocatrices. J’aime les personnes ambitieuses, vivantes, dynamiques, optimistes et charismatiques. Je préfère les personnes qui prennent les choses en main à celles qui se laissent porter par la vie sans jamais rien entreprendre J’admire les personnes courageuses, audacieuses, les acharnées au travail ou celles qui sont au service des autres. J’aime les personnes droites, celles qui ont une morale, des principes, des valeurs et qui sont prêtes à écouter avec respect les opinions des autres lorsqu’elles sont opposées aux leurs. J’aime les personnes vraies, entières et sincères. Je supporte difficilement celles qui sont superficielles, creuses, et sans consistance. Il m’est également difficile de supporter les personnes qui n’ont pas de personnalité et qui sont trop facilement influençables. Je ne supporte pas l’égoïsme et la lâcheté. J’aime les personnes qui s’abandonnent et partent à l’aventure, tout en gardant les pieds sur terre. J’aime les personnes qui assument tout et savent reconnaître leurs erreurs. De même, j’aime celles qui ont du caractère mais qui savent mettre leur fierté de côté lorsque c’est nécessaire. Je déteste les personnes qui rentrent en conflit avec les autres pour un oui ou pour un non. Je préfère les personnes qui apaisent les tensions à celles qui les créent. Pour résumer, j’aime les personnes justes et équilibrées. J’ai un côté conformiste attaché aux protocoles, où tout est carré, ordonné, aligné, organisé, contrôlé qui s’oppose à un côté qui défend et supporte avec ferveur l’originalité, la folie et le « non-calculé ».

Marie.

//AU FIL DU LUXE//

Ce qui m’attire dans le luxe, ce n’est pas son aspect clinquant, « m’as tu vu » ou « bling bling »… Bien qu’il reflète souvent le faste et l’étalage de richesse, il est aussi somptuosité, raffinement et beauté. Le travail des matières, le soin apporté à chaque détail et la recherche permanente de perfection, font de l’industrie du luxe un monde impitoyable mais fascinant. Combinant tradition et modernité, le luxe d’aujourd’hui préserve son rôle légitime de moteur de l’économie mondiale. – Le luxe est une forme d’art. Apprécier un produit luxueux renvoie au même plaisir ressenti lorsqu’on contemple une oeuvre d’art. Rentrer dans une boutique de luxe, dans un grand hôtel, dans un restaurant étoilé ou dans un musée… Quelle différence y a t-il ? Aucune. L’émerveillement est le même. Le luxe fait rêver ou énerve, mais ne connait pas de crise. Il reste une valeur sûre.

Marie.

//LA CONSOMMATION COLLABORATIVE : REMEDE CONTRE LA CRISE ?//

Vous avez sûrement entendu parlé de l’AMAP, le bon coin, le covoiturage, sejourning … Ils font partie de la nouvelle famille de la consommation collaborative. C’est un nouveau modèle économique, un nouveau commerce, une nouvelle manière de concevoir la société d’aujourd’hui pour la rendre plus commode demain. A l’heure où internet et le numérique prennent le monopole de notre quotidien, ce système de partage de biens ou de services apparaît comme une solution pratique et adaptée pour faire face à la crise économique qui paralyse notre économie depuis quelques années. En France, ce mode de consommation est en plein essor et attire de plus en plus.Pourquoi tant d’enthousiasme face à ce phénomène ? Tout simplement parce que qui dit consommation collaborative, dit partages, échanges, convivialité, achats groupés, produits locaux de qualité, services adaptés à vos besoins, le tout à des coûts souvent plus qu’intéressants. Ces achats groupés ou échanges de bons procédés rassurent. Ils permettent à la fois de revenir aux basiques et de s’enrichir sur le plan social, tout en utilisant les outils de notre époque.Mais jusqu’où peut-on pousser cette économie sociale et solidaire ? Compter sur la communauté pour vivre ne serait-ce pas prendre le risque de devenir totalement dépendants de la société et de perdre toute autonomie ? Ne serait-ce pas emprunter un chemin vers une forme de communisme ?Et tout le monde se sent-il concerné par ce nouveau modèle ? Non, parce que les plus aisés d’entre nous restent attachés à leurs habitudes de consommation et ne ressentent pas le besoin de se tourner vers cette façon de vivre. Ils privilégient les produits hauts de gamme et s’entourent des services les plus complets et sophistiqués; chose que la consommation collaborative ne leur offre pas.Pour conclure, je dirais que c’est un mode de fonctionnement simple, ingénieux et rassembleur, mais qui comme pour toute chose poussée à l’extrême, pourrait présenter certains dangers. De plus, pour le moment, il n’a pas encore reçu l’unanimité.